Le secret est levé


Posté le 17.10.2017 à 18h


 

Alfonso Cuarón a partagé sa fascination pour le moyen métrage expérimental de Rúben Gámez (1964), coup de cœur de son adolescence, dont la copie était devenue introuvable. Une œuvre étonnante sur une musique de Vivaldi et Chostakovitch, et selon un texte du grand écrivain mexicain Juan Rulfo.

 

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© Institut Lumière / Loic Benoit

 

Le film fascine Alfonso Cuarón depuis son adolescence. La copie est retrouvée récemment à la Cinémathèque de Mexico, et le réalisateur obtient plusieurs copies blu-ray qu’il distribue au 70e anniversaire du festival de Cannes.

Ce film expérimental n’étant pas novateur sur la forme, René Clerc ou Buñuel ont déjà œuvré, le cinéaste incite l’audience à se laisser aller, « sans tenter d’avoir une interprétation littérale car c’est un film poétique ». 

« À plusieurs points de vue il s’agit d’une radiographie, non pas du Mexique, mais de ce que cela signifie d’être mexicain. Malheureusement, la radiographie montre un pays malade, les disparités de classes sociales et raciales ».

Alfonso Cuarón aborde La fórmula secreta comme un travail fondamental, pour le cinéma mexicain et pour le cinéma du monde en général. 

 

Charlotte Pavard

Catégories : Lecture Zen