Billetterie

Le Masque de fer

The Iron Mask

de Allan Dwan , États-Unis , 1929

La naissance d’héritiers jumeaux, à la cour de Louis XIII (Rolfe Sedan), est une menace pour le royaume de France. Inquiet, le cardinal de Richelieu (Nigel De Brulier) décide de garder la nouvelle secrète et envoie le premier-né en Espagne. Mais le comte de Rochefort (Ullrich Haupt), ambitieux et fourbe, s’empare de l’enfant, qu’il élève dans une haine féroce de son frère. Pendant ce temps, d’Artagnan (Douglas Fairbanks) veille sur Louis XIV (William Bakewell). Mais le moment venu, le comte fait enlever le souverain et installe son jumeau sur le trône.

MASQUE-DE-FER-1929

 

Gloire des films de cape et d’épée, Douglas Fairbanks est l’une des plus grandes vedettes du muet. Depuis les années 1915 et jusqu’à l’aube du cinéma parlant, celui que l’on surnomme "the King of Hollywood" s’illustre dans des rôles célèbres, incarnant tour à tour l’intrépide Zorro, d’Artagnan, ou Robin des Bois.

En 1929, Douglas Fairbanks endosse à nouveau le rôle du valeureux d'Artagnan, huit ans après Les Trois Mousquetaires. « Le personnage du quatrième mousquetaire n’a pas seulement influencé la totalité de ses films, mais lui, Douglas a vécu, consciemment ou inconsciemment, ce rôle toute sa vie», déclarent Ralph Hancock et Letitia Fairbanks (Douglas Fairbanks : The Fourth Musketeer, Henri Holt).

Inspiré de l’œuvre d’Alexandre Dumas, l’acteur-producteur et scénariste signe, sous le pseudonyme d’Elton Thomas, une grande fresque politique, sur fond de complots et de trahisons. Pour diriger cette superproduction, Fairbanks fait appel au réalisateur Allan Dwan, collaborateur de longue date. Cinéaste prolifique, Dwan aurait déjà réalisé plus de quatre cents films d’une ou deux bobines avant la fin des années 1910.

Supervisant le film d’une main de maître, Fairbanks joue, avec Le Masque de fer, dans son tout dernier muet. Œuvre charnière, le film comporte déjà deux séquences sonores. À l’apogée de sa carrière, l’acteur incarne le mousquetaire vieillissant, au crépuscule de sa vie, et meurt pour la première fois à l’écran.  « Mort singulièrement symbolique, puisqu’elle marque la fin de l’âge d’or de Fairbanks. Évoquant le soin tout particulier apporté par l’acteur à la préparation et la réalisation du film, Allan Dwan remarquera que Fairbanks semblait avoir le sentiment que l’œuvre serait son chant du cygne. […] Fairbanks, c’était en effet l’enthousiasme et l’énergie de la jeunesse. […] Rarement un acteur a semblé comprendre d’une façon aussi évidente l’essence même du cinéma.» (Alain Garel et Pascal Mérigeau, Image et son n° 371, avril 1982)

Le Masque de fer (The Iron Mask)
États-Unis, 1929, 1h43, noir et blanc, format 1.37
Réalisation : Allan Dwan
Scénario : Lotta Woods, Douglas Fairbanks (sous le pseudonyme d’Elton Thomas), d’après le roman Le Vicomte de Bragelonne d’Alexandre Dumas
Photo : Henry Sharp
Montage : William Nolan
Musique : Hugo Riesenfeld
Décors : Maurice Leloir
Costumes : Paul Burns
Production : Douglas Fairbanks, Elton Corporation
Interprètes : Belle Bennett (la reine-mère), Marguerite de La Motte (Constance), Dorothy Revier (Milady de Winter), Vera Lewis (Madame Peronne), Rolfe Sedan (Louis XIII), William Bakewell (Louis XIV et son jumeau), Gordon Thorpe (Louis XIV jeune), Nigel De Brulier (le cardinal de Richelieu), Ullrich Haupt (le comte de Rochefort), Douglas Fairbanks (d’Artagnan)
Sortie aux États-Unis : 21 février 1929

Remerciements à Cohen Films
Restauration Cohen Media Group

 

Séances
Icone Billet 17 ACHAT   me 18 à 14h30 - Pathé Bellecour
Icone Billet 17 ACHAT  di 22 à 16h45 - Villa Lumière

 

 

Ce site nécessite l'utilisation d'un navigateur internet plus récent. Merci de mettre à jour votre navigateur Internet Explorer vers une version plus récente ou de télécharger Mozilla Firefox. :
http://www.mozilla.org/fr/firefox