Billetterie

Mischka

de Jean-François Stévenin , France , 2002

Mischka (Jean-Paul Roussillon) qui, comme chaque été, suit son fils en vacances avec femme et enfants, est abandonné sur une aire d’autoroute. Gégène (Jean-François Stévenin), factotum dans une maison pour personnes âgées, décide de retrouver sa fille qu’il ne voit que trop rarement. Jane (Salomé Stévenin), une ado de 15 ans, son petit-frère (Pierre Stévenin) sous le bras, s’en va retrouver son père en Gironde. Et Joli-Cœur (Rona Hartner), ex-choriste de talent, tue l’ennui avec des manouches en attendant que son compagnon sorte de prison. Rien ne devait réunir ces quatre-là…

MISCHKA-2002

 

Près de dix-sept ans après Double messieurs, Jean-François Stévenin revient à la réalisation avec Mischka. Une longue genèse pour un film salué par une critique qui l'attendait impatiemment. Car Stévenin rêve longuement ses films avant de passer à l’acte.

Dans ce film libéré des conventions narratives, le cinéaste raconte des personnages riches d’une histoire personnelle forte et parfois silencieuse. Il raconte aussi une France profonde mais pas franchouillarde, celle des départementales. Et il s’écarte des  clichés populaires en affichant une puissante humanité.

Ni mélo, ni drame, mais pas non plus comédie, Mischka est une histoire de rencontres et de quêtes. Le film se transforme, bifurque toujours, et son auteur, en bon équilibriste passé maître dans l’art de la fugue, signe une œuvre solaire, hors de toute normalité, ode à la famille que l’on se choisit.

« Telle une corne d’abondance qui se remplirait à mesure qu’elle se vide, le film fonctionne à la contagion, comme ses personnages ne cessent de se contaminer, d’échanger leurs cingleries et de s’entraîner les uns les autres sur la pente savonneuse du rêve éveillé, du "pas raisonnable" et de l’échappée belle. […] Et si Stévenin a le détour joyeux et proliférant, il n’est pas angélique. [… La] longue déviation viendra buter sur la fermeture de la parenthèse. Fin de partie, fini de rire. Mais il n’empêche que le voyage a eu lieu, à travers une banalité soudain enchantée, et qu’on reviendra souvent à Mischka comme vers le film dans lequel on aimerait vivre. » (Frédéric Bonnaud, Les Inrockuptibles, 18 février 2002)

Mischka
France, 2002, 1h57, couleurs, format 2.35
Réalisation & scénario : Jean-François Stévenin
Photo : Pierre Aïm
Musique : Philippe Miller
Montage : Emmanuelle Castro
Décors : Mathieu Menut
Costumes : Monic Parelle
Production : Gilles-Marie Tiné, Arcapix, StudioCanal, Sagamore Cinéma, France 2 Cinéma
Interprètes : Jean-Paul Roussillon (Mischka), Jean-François Stévenin (Gégène), Rona Hartner (Joli-Coeur), Salomé Stévenin (Jane), Pierre Stévenin (Léo), Jean-Paul Bonnaire (Muller), Yves Afonso (Robert), Claire Stévenin (Elle), Élisabeth Depardieu (la tante), Patrick Grandperret (le père de Jane), Pascale Bransolle (Béatrice), Amélie et Elodie Soupirot (les jumelles), Léo Grandperret (le fils d'Elle), Roger Knobelspiess (le pompiste),  Jean-Pierre Janiaud ("le son de la salle !"), Gérard Montand (Nino), Johnny Hallyday (dans son propre rôle),
Présentation au Festival de Rotterdam : 2 février 2002
Sortie en France : 20 février 2002

Ressortie Premier semestre 2018

Remerciements au distributeur Le Pacte
Numérisation 2K du négatif original 35mm étalonné sous la supervision de Jean-François Stévenin et Pierre Aïm.

 

Séances
Icone Billet 17 ACHAT lu 16 à 20h30 - UGC Astoria
En présence de Jean-François Stévenin

Icone Billet 17 ACHAT ma 17 à 20h30 - Cinéma St-Denis
En présence de Jean-François Stévenin

 

 

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