Billetterie

King Kong

de Merian C. Cooper, Ernest B. Schoedsack , Etats-Unis , 1933

Une expédition, conduite par le producteur Carl Denham (Robert Armstrong) et l’aventurier James Driscoll (Bruce Cabot), arrive sur la mystérieuse Skull Island. La troupe y découvre des monstres antédiluviens, et le roi Kong, gorille haut de quinze mètres, vénéré par les indigènes. Ann Darrow (Fay Wray), la starlette qui accompagne l’expédition, est enlevée pour lui servir d'offrande. Ann sauvée et King Kong capturé, la troupe repart vers New York où elle va exposer sa formidable découverte…

King-Kong

 

Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack sont amis depuis qu’ils se sont rencontrés sur le quai de la gare de Vienne. Aviateurs, soldats engagés dans la Première Guerre mondiale, reporters, cinéastes, documentaristes (en 1927, ils tournent le sublime Chang), ce sont surtout des explorateurs, dont les histoires relèvent du roman d’aventures.

Alors que l’Amérique en crise a besoin de se distraire, Cooper, lui, a vraiment « envie de s’amuser ». Avec Schoedsack, ils veulent tourner une fiction exotique, et le personnage d’un roi singe naît de leur imagination d’aventuriers, avec l'aide du romancier populaire Edgar Wallace. C’est grâce à leur rencontre avec Willis H. O'Brien, brillant artiste spécialisé dans les trucages et effets spéciaux, que se concrétise leur projet.

Film d’aventures exotiques, mais aussi drame amoureux, King Kong est une magnifique réinterprétation du mythe de la Belle et la Bête. Si la bête est terrifiante, elle n’est pas mal intentionnée, et c’est avec la plus grande délicatesse qu’elle déshabille la belle Ann dans une scène érotique que le Code Hays aurait censurée quelques années plus tard. Amour vs. monstruosité, nature vs. civilisation, toutes les idées reçues de l’Amérique sont bousculées dans ce film dont les effets spéciaux, dans chaque plan, accentuent la poésie.

Cooper et Schoedsack n’imaginaient certainement pas qu’ils signaient avec King Kong l’œuvre la plus célèbre du cinéma fantastique, devenue un mythe repris par toute la culture populaire. À l’origine, le film devait s’intituler La Huitième Merveille du monde. Un titre sans doute jugé trop présomptueux. Et pourtant…

King Kong
États-Unis, 1933, 1h40, noir et blanc, format 1.37
Réalisation : Merian C. Cooper, Ernest B. Schoedsack
Scénario : James Ashmore Creelman, Ruth Rose d’après une idée de Merian C. Cooper et Edgar Wallace
Photo : Eddie Linden, J.O. Taylor, Vernon Walker
Effets spéciaux : Willis H. O'Brien
Musique : Max Steiner
Montage : Ted Cheesman
Décors : Carroll Clark, Alfred Herman, Thomas Little
Costumes : Walter Plunkett
Production : Merian C. Cooper, Ernest B. Schoedsack, RKO Radio Pictures
Inteprètes : Fay Wray (Ann Darrow), Robert Armstrong (Carl Denham), Bruce Cabot (James Driscoll), Frank Reicher (le capitaine Englehorn), Sam Hardy (Charles Weston), Noble Johnson (le chef des indigènes), Steve Clemente (le sorcier-guérisseur), James Flavin (l'officier en second)
Sortie au États-Unis : 7 avril 193
Sortie en France : 29 septembre 1933

Remerciements à Warner Bros.
Restauration Warner.

 

Séances
Icone Billet 17 ACHAT  ma 17 à 14h - Lumière Terreaux
En présence de Michel Le Bris

Icone Billet 17 ACHAT  me 18 à 11h15 Institut Lumière
En présence de Michel Le Bris et Bertrand Tavernier

 

 

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